Les devoirs ….

Oulala il y a encore les devoirs à finir…..
“Je suis trop fatiguée maman, je ne veux plus apprendre ma dictée pour demain”

Vous rentrez tard un soir et vous vous rendez compte que votre enfant a besoin de réviser sa dictée pour le lendemain et surtout de l’écrire pour être sûr de bien connaitre l’écriture des mots, encore plus pour nos enfants dys. Dans ce cas là on sait déjà que l’on va se confronter à un mur. D’ailleurs le stress monte rien qu’à l’idée de devoir lui demander de se remettre au travail, sachant qu’on aimerait mieux passer un moment sympa avec son enfant. Alors on prend une grande respiration et on y va en douceur et dans la joie, un sourire en le disant n’enlevant rien 😉

  • « Ma chérie ce serait bien de réécrire la dictée avant demain pour bien la réussir ?
  • Ah non, je suis trop fatiguée, je ne veux pas, je n’ai pas du tout envie, en plus je n’ai pas eu le temps de jouer et puis je la connais la dictée. (le fameux « mur »)
  • Oui tu la connais c’est vrai mais pas à l’écrit »

Et là on cherche les ressources en nous et on applique les préceptes de la PNL parce que vraiment c’est magique. Tout d’abord on se synchronise avec l’enfant, c’est-à-dire qu’on va se mettre dans la même posture que lui, on va rentrer en connexion avec lui, même s’il est en train de faire autre chose. L’idée est d’entrer en contact et d’accueillir ses émotions, de le projeter dans une représentation agréable de ce que pourrait être « avoir un 20/20 à la dictée » du lendemain.

  • Imagine chérie que tu as 20/20 à ta dictée de demain
  • Ne me parle pas de çà !

Rien que le fait de penser à la dictée du lendemain, des émotions désagréables l’envahissaient.

  • Qu’est-ce que ca t’évoque ? de la peur peut-être ?
  • Oui j’ai peur de ne pas réussir
  • Je comprends. C’est important pour toi de réussir ?
  • Oui

Il est nécessaire de toujours ancrer les valeurs fondamentales, et là ma fille a vraiment un besoin de réussite. Après l’avoir fait réfléchir aux différentes émotions positives qu’avoir un 20/20 lui évoque, comme la fierté, la réussite, le bonheur, j’accueille aussi l’autre part d’elle qui a envie de jouer au lieu de travailler. Effectivement pour elle c’est important aussi de jouer. Ma fille se sent entendu dans ses deux parts qui s’affrontent : travailler pour réussir mais aussi jouer. Et nous avons souvent deux parts en nous qui s’affrontent lorsque nous devons prendre une décision.

Je l’invite ensuite à trouver les ressources en elle pour faire émerger sa propre solution. Et là, magie ! Elle me dit : « Je sais ! On va apprendre en jouant et celui qui ne fait pas de faute d’orthographe gagne un point et au bout de 3 points on gagne une petite figurine ». A ce moment-là, elle prend le tableau blanc, dessine une surface de jeu et dispose les figurines à gagner autour du plateau de jeu improvisé. Les devoirs ont été faits, bien faits, avec plaisir, j’ai même eu du mal à l’arrêter de jouer (travailler).

Le lendemain après la dictée, je lui demande comment ça s’est passé : « ça s’est bien passé maman, mais surtout je me suis sentie très bien ». CQFD

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