Etre heureux malgré tout

Entre la pression du travail, la charge mentale et nos enfants différents à gérer, il est parfois nécessaire de se répéter que l’on a le droit et le devoir d’être heureux. Parce qu’être heureux malgré tout est bon pour nous et ce qui est bon pour nous, l’est aussi pour toute notre famille.

Alors on fait comment ? Et bien tout d’abord il est important de comprendre qu’être heureux, c’est un choix. Oui on peut choisir d’être heureux comme nous l’explique William Glasser dans sa théorie du choix. Etre heureux est un processus interne que nous pouvons contrôler.

Je vais vous prendre un exemple que nous vivons en tant que parents d’enfants différents : comment rester heureux malgré les crises à répétition de notre enfant ?

Pas facile de gérer le quotidien et de rester souriant. C’est vrai que nos enfants sont formidables mais ils ont le chic pour appuyer là où ça fait mal. On rentre le soir après une journée fatigante au boulot et déjà dans la voiture ou les transports on se demande ce qu’il va se passer ce soir. Est-ce que notre loulou va être de bonne humeur ou est-ce que sa journée se sera mal passée et que nous allons devenir son punchingball ? Alors forcément on n’a pas très envie de rentrer dans cette ambiance. Et si on changeait la donne ? Et si on choisissait de respirer au lieu de commencer à stresser ? Marc Aurèle disait : « La vie est ce qu’en font nos pensées ».

Je vais donc m’imaginer en franchissant la porte de ma maison en étant très joyeuse et en ayant envie d’accueillir les émotions de mon enfant. Allez, je suis prête, j’ai bien respiré, je souris et j’y vais.

Pas de doute, la journée n’a pas l’air de s’être bien passée ! A peine entrée, j’entends déjà les soupires et les râleries. Je ne vais pas lui sauter dessus tout de suite, je vais prendre mon temps. Et puis je vais aller lui demander si sa journée s’est bien passée, avec le sourire, et je vais écouter ce qu’il a à me dire, sans jugement, sans conseil, juste en écoutant et en reformulant les mots qu’il utilise, en toute bienveillance. Notre attitude a une influence sur la sienne. Alors bien sûr les colères ne vont pas disparaitre pour autant, mais elles seront peut-être moins fortes, car moins nourries. Et surtout, vous vous sentirez mieux, car c’est très important en tant que parent de mieux vivre les difficultés du quotidien car la route est longue et nous devons tenir le cap. Notre combat ressemble à un marathon, il faut garder le moral comme un sportif.

« Nos vies, bonnes ou mauvaises, sont les conséquences de nos choix » (Robert Sullo)

Je vous laisse méditer ces bonnes paroles et surtout prenez soin de vous car votre enfant a besoin de parents heureux pour s’épanouir.

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